Judith Bouilloc | Au bout du quai de papier blanc, le bruit de la balançoire
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Au bout du quai de papier blanc, le bruit de la balançoire

Un bruit de balançoire

Christian Bobin

aux editions Thélème

 « Ma vie n’est rien qu’écrire. Le panda mange de l’eucalyptus, moi de l’encre « 

Des lettres adressées à un bol, à un nuage, à une amie, à un vieil escalier… Une invitation à déchiffrer l’ampleur d’une vie de feu, celle de Ryokan, moine mendiant japonais du XIXe siècle, figure tutélaire de ce nouveau Christian Bobin. 
Et il a du charme ce petit recueil… le format audio lui va même à ravir. Au bout du quai de papier blanc, le bruit de la balançoire… est interprété par l’actrice Clothilde Courau. Je me suis laissée bercer par sa jolie voix. 
1h22 de poésie à l’ombre de Ryokan,  c’est une expérience qui rassérène.

Même si, à mon humble avis, ce n’est pas le meilleur livre de l’auteur.  En tout cas, le bruit de la balançoire m’a moins enchantée que Le très bas. Saint-François-d’Assise  résonne plus en moi.

Mais le poète nous offre de la douceur en pagaille, de belles fulgurances sur l’urgence d’écrire, « Je cherche une phrase pour en faire ma maison. » « C’est ma plus belle vie, écrire » « Dieu se réfugie aussi dans les livres »

Bref, un moment de grâce offert par les éditions Thélème que je remercie pour son travail admirable, notamment sur les oeuvres classiques. En tant que très grande fan de livres audio, je découvre et redécouvre certains monuments littéraires oubliés grâce à leur catalogue.

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